MISSION JEANNE D'ARC et les officiers-élèves de l'Ecole navale

Une mission, trois objectifs

La mission JEANNE D’ARC, déploiement annuel opérationnel de longue durée, marque la fin du cursus de formation des officiers-élèves de l’École navale. En 2023, c’est à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et e la frégate La Fayette que près de 800 marins et soldats, dont près de 160 officiers-élèves ainsi qu’un groupement tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre, embarqueront pour une durée de 5 mois afin de former ensemble le « groupe Jeanne d’Arc ».

Former au cœur des opérations

Tout au long de leur mission, les officiers-élèves seront soumis à un haut niveau d’exigence pour être aptes à faire face aux défis de demain. Ainsi, ils seront amenés à appréhender les enjeux de la préparation opérationnelle, à développer les savoir-faire essentiels à leur carrière d’officiers de marine, à faire preuve d’une capacité d’adaptation pour être en mesure d’opérer dans différents milieux et ce tout en cherchant à améliorer leur connaissance des zones traversées.

Se déployer autour du monde et dans l’«archipel de France»

Fort d’un espace maritime de plus de 11 millions de kilomètres carrés réparti entre la Méditerranée, l’Atlantique mais également les océans Indien et Pacifique, la France fait partie des grandes puissances maritimes grâce à ses territoires d’outre-mer et dont les armées ont la charge de surveiller et de protéger.

Outre une mission de formation, la mission JEANNE D’ARC 2023 contribue à garantir le respect de la souveraineté de la France sur ses territoires marins. Le groupe Jeanne d’Arc sera ainsi déployé dans la plupart des zones maritimes françaises, où il sera ponctuellement amené à patrouiller avec les nouveaux moyens de souveraineté des forces armées tels que les Bâtiments de soutien et d’assistance Outre-mer (BSAOM) ou encore le récent Patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Bénébig.

La mission JEANNE D’ARC 2023 a également pour objectif d’entretenir la capacité nationale d’appréciation autonome de situation dans des zones d’intérêt stratégique grâce au déploiement de moyens militaires de premier plan.

Enfin, le groupe Jeanne d’Arc constitue une capacité d’intervention interarmées pour mener des opérations d’assistance aux populations victimes de catastrophes naturelles (Humanitarian assistance and disaster relief – HADR) ou d’évacuation de ressortissants et protéger les intérêts français ou européens dans les zones traversées.

Renforcer l’interopérabilité interarmées et interalliés

La mission JEANNE D’ARC 2023 est l’occasion pour les unités et détachements déployés de conduire des exercices interarmées et interalliés ainsi que, le cas échéant, des opérations militaires ponctuelles. Au cours de son déploiement, le groupe Jeanne d’Arc sera ainsi engagé dans de nombreuses séquences de coopération avec des pays partenaires, contribuant à densifier et renforcer les capacités de la Marine nationale et de l’armée de Terre à intervenir ensemble n’importe où sur la planète.